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Le goût de l'autre: la crise, une chance pour réinventer le lien

Résumé
Certains vouent l'économie au non-sens ou aux gémonies, d'autres la glorifient. Elena Lasida fait partie plutôt de la seconde tendance. Mais elle ne vise pas n'importe quelle économie : celle qui aide ou permet la rencontre avec les autres, qui tisse des liens, qui révèle le sens de la vie. Pour illustrer cette approche atypique, elle a choisi de s'appuyer chaque fois sur une expérience qu'elle a vécue, que l'approche économique lui a permis d'éclairer et qu'elle illustre d'une mise en relation avec un épisode biblique. Parce qu'elle est croyante ? Sans doute. Mais aussi parce que le récit biblique est centré sur la recherche de la sagesse. Ainsi, dans le chapitre où elle évoque son rôle d'enseignante, elle souligne l'importance de la circulation de la parole dans la création intellectuelle, importance qu'elle dit retrouver dans la notion de développement durable, où il ne s'agit plus de fabriquer quelque chose en vue de satisfaire un besoin, mais de faire en sorte que chacun devienne créateur de ce que l'on pense être la " vie bonne ", tout comme, dans la Genèse, l'homme se retrouve chargé de poursuivre la création.
Durée: 8h. 18min.
Édition: Paris, Albin Michel, 2011
Numéro du livre: 17863
ISBN: 9782226219251
CDU: 330

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Résumé:Nous vivons dans un monde où les soubresauts de l'économie font les gros titres : de l'assouplissement des réglementations bancaires aux Etats-Unis à l'établissement de tarifs douaniers susceptibles de déclencher des guerres commerciales internationales. Les racines de cette situation sont profondes. Dans Crashed, l'historien Adam Tooze montre que les bouleversements d'aujourd'hui ont une origine commune dans la crise économique de 2008 et ses répercussions. Si la crise financière a d'abord été présentée comme une péripétie locale, ce qui s'est passé à Wall Street à partir de 2008 a en réalité bouleversé toutes les régions du globe : des marchés financiers occidentaux aux usines et chantiers en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique latine. La crise a déstabilisé l'Ukraine, semé le chaos en Grèce, suscité la question du Brexit et préparé le terrain à Trump. C'est la crise la plus grave endurée par les sociétés occidentales depuis la fin de la Guerre froide. Reconstituant l'histoire, l'auteur analyse en détail les décisions et le positionnement des acteurs qui ont dominé l'actualité économique, politique et internationale de ces dix dernières années. Il le fait au prisme de multiples thématiques originales : itinéraires du développement économique et de la dette à la surface du globe ; inégalités politiques issues de l'interdépendance financière des pays ; effets de la crise sur l'ascension spectaculaire des réseaux sociaux et le malaise des classes moyennes. Toujours avec la rigueur de l'historien, Adam Tooze prolonge son étude jusqu'à aujourd'hui et s'interroge sur la perspective d'un ordre mondial progressiste, stable et cohérent à l'avenir.
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Résumé:Des années durant, l’écrivain Yves Pagès a glané toutes sortes de statistiques, notant dans un carnet des centaines de pourcentages. De ce vertigineux inventaire, il a fait un livre étrange qui, entre jeu littéraire à la Raymond Queneau et réflexions philosophiques à la Theodor Adorno, reconstitue par fragments le tableau d’une société infestée par une vision comptable du monde. Difficile de rompre la glace du monstre statistique, d’échapper à ses ordres de grandeur qui prétendent tout recenser de nos faits et gestes, quantifier nos opinions, mettre en coupe réglée nos vies matérielles. Sous emprise comptable, chacun se sent casé d’office, sondé de bas en haut, pris au piège. Mais alors, comment nous soustraire au grand dénombrement ? Sans prétention d’exhaustivité, l’auteur se propose de passer ces données brutes au tamis de rêveries interprétatives, pour traquer leurs failles implicites ou les confronter à d’autres cas de figure. À la logique de la quantification de toutes choses, il oppose, par collage, accumulation et divagation, une poétique de l’absurde. Par-delà cet art du détournement stylistique, il nous livre en pointillé une analyse caustique de la condition des vivants à l’ère de la gouvernance par les nombres, agrémentée de quelques suggestions paradoxales pour passer entre les mailles du filet statistique.
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Résumé:"C'est l'histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques. Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d'une cause, exige, menace, et fait plier. Au Canada, des étudiants exigent la suppression d'un cours de yoga pour ne pas risquer de "s'approprier" la culture indienne. Aux Etats-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l'enseignement des grandes oeuvres classiques, jugées choquantes et normatives, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s'offusquent à la moindre contradiction, qu'ils considèrent comme des "micros-agression" , au point d'exiger des "safe space". Où l'on apprend en réalité à fuir l'altérité et le débat. Selon l'origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée. Une intimidation qui va jusqu'à la suppression d'aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d'interdire des expositions ou des pièces de théâtre... souvent antiracistes ! La police de la culture tourne à la police de la pensée. Le procès en "offense" s'est ainsi répandu de façon fulgurante. "L'appropriation culturelle" est le nouveau blasphème qui ne connaît qu'une religion : celle des "origines"." C. F. Sans jamais vouloir revenir à l'ancien temps, Caroline Fourest trace ici une voie authentiquement féministe et antiraciste, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l'hommage culturel.
Lu par : Jean Frey
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Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 32528
Résumé:Ce livre regroupe deux essais parus auparavant: L'Âge d'homme en Bosnie, petit guide d'une nausée suisse (éditions d'en bas, 1997) et Considérations salutaires sur le désastre de Srebrenica (éditions du Seuil, 1998, épuisé). Le premier essai interroge « le sens donné par une escouade d'assassins à certains mots (en l'occurrence et parmi d'autres: le sang, la pureté, l'ethnie, le peuple, le patriotisme, la nation, l'origine, la religion) et qui s'impose à certains écrivains et à leur éditeur », notamment une trentaine d'écrivains publiés par Vladimir Dimtrijevic fondateur de L'Âge d'Homme. Le deuxième essai d'après-guerre répond aux déambulations de l'écrivain Peter Handke chez les Serbes et à ses divagations dans la guerre de Bosnie (1992-1995) que rapporte notamment un Voyage hivernal tissé de nuit, de brouillard et de neige, dont la publication suscita une vive polémique en Europe. On y trouvera, en outre, une relation sur les tremblements de terre de Lisbonne (le 1er novembre 1755), d'Annecy (le 15 juillet 1996) et des Balkans... Ainsi que d'autres considérations salutaires sur l'autorité et sa trahison; sur le président Karadzic, le général Mladic et leurs agents littéraires en France...
Durée : 10h. 51min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68706
Résumé:Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l'histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l'euro, regain démocratique et menace autoritaire. Pour la comprendre, Emmanuel Todd examine, scrupuleusement et sans a priori, l'évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990 : démographie, inégalités, niveau de vie, structure de classe, performance éducative, place des femmes, immigration, religion, suicide, consommation d'antidépresseurs, etc. Les faits surprendront. Les interprétations que propose l'auteur doivent, quant à elles, beaucoup à Marx, mais à un Marx mis "sous surveillance statistique". A gauche, comme à droite, elles paraîtront à beaucoup étonnantes, amusantes, contrariantes, ou angoissantes. Cet empirisme sans concession conduit même Emmanuel Todd à réviser radicalement certaines de ses analyses antérieures. A la lecture de ce livre riche, stimulant, provocateur, la vie politique des années 1992-2019 prend tout son sens : une longue comédie politique où s'invitent les classes sociales. Bienvenue donc dans cette France du XXIe siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s'affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l'individu-roi, avant l'inéluctable retour de la lutte des classes.